lundi 19 juin 2017

Mon combat pour Benjamin


Chers Amis,

Si vous souhaitez voir le journal RTL passé le 17 juin à 13h !?

Belle vision !

http://www.rtl.be/info/belgique/societe/il-y-a-deux-ans-le-fils-de-philippe-est-mort-sur-la-plage-le-tunnel-qu-il-creusait-s-est-effondre-sur-lui-927670.aspx

Voici l'article associé au reportage:

Un père et une grand-mère veulent mettre en garde contre les dangers du sable à la mer. Il y a deux ans, Benjamin, un adolescent, a perdu la vie lorsque le tunnel qu'il creusait s'est effondré sur lui. Aujourd'hui, sa famille témoigne pour sensibiliser la population. Aurélie Henneton et Anne Lutgen les ont rencontrés.

Du sable, des jeux d'enfant, le soleil… La plage est un droit propice pour vivre des moments de joie en famille. Mais derrière le jeu peut se cacher le danger, surtout pour les plus jeunes. Un mètre cube de sable peut peser plus d'une tonne et demie.

Philippe a vécu un drame il y a deux ans, lorsque le tunnel qu'avait creusé son fils de 14 ans s'est effondré sur lui. Une vingtaine de personnes a bien tenté de le sauver, avec des pelles et des seaux. En vain. "Les sauveteurs ont été très efficaces. Ils ont mis quinze minutes pour le sortir, mais quinze minutes c'est trop pour un cerveau. Le cerveau ne peut pas rester sans oxygène au-delà de trois minutes. Donc quinze minutes c'était trop", confie Anne Lacour, la grand-mère de Benjamin.


Un danger méconnu

En France, dix enfants perdent la vie chaque année en jouant dans le sable. Par manque d'information, peu de parents sont pourtant conscients du risque. Il y a bien des panneaux pour la baignade, mais rien n'avertit sur les dangers du sable. "C'est évidemment un drame quand ça arrive, alors qu'on ne le sait pas, on ne l'imagine pas. Alors tout le monde y va, en essayant d'avoir le trou le plus profond, mais c'est sans doute la chose la plus dangereuse à faire sur une plage", explique le papa de Benjamin, Philippe. "Jouer dans le sable comporte un danger, mais un danger peu connu", ajoute-t-il.

"J'ai appris, au cours de ce drame, que normalement les sauveteurs sont responsables des trous dans le sable, mais sur la plage, pas dans les dunes. Malheureusement, quand ils vont faire les gendarmes, bien souvent les enfants ne sont pas d'accord, et parfois même les parents. Donc on comprend que les sauveteurs restent au bord de l'eau, parce que là on sait qu'il y a un danger, c'est connu, mais dans le sable on ne le sait pas", précise la grand-mère de Benjamin.

Anne souhaite que des panneaux fixes soient installés sur les plages, et que la vigilance soit de mise: ne pas creuser en profondeur et garder la tête en-dehors du trou. Il en va de la sécurité des plus jeunes sur la côte. "Si vous voyez des enfants faire des grands trous, parce qu'ils ne sont pas toujours surveillés, il faut les sortir de là, les sensibiliser au danger", conclut Anne.


N’hésitez pas à faire circuler.

Je vous souhaite le meilleur ! 

Anne Lacour